Les « échecs  » de la Révolution Cubaine (Rapport d’un agent de la CIA)

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Par: Richard Clark (traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos)

Cuba ne remplit aucune des conditions fixées par les Etats-Unis pour être considérée comme un pays libre et démocratique. La presse alternative n’est pas autorisée mais les Cubains fidélistes ne comprennent pas qu’il n’y a qu’une seule alternative : la nôtre.

C’est le seul pays latino-américain sans malnutrition infantile, sans problème de drogue, avec la plus forte espérance de vie d’Amérique Latine, avec une scolarisation de 100% et aucun enfant qui vit dans la rue.

A Cuba, l’éducation artistique est gratuite, ils ont une école dans chaque province, l’Université des Arts, ISA, l’une des meilleures d’Amérique Latine. Elle est totalement gratuite pour les Cubains et forme des professionnels du monde entier.

Ils ont 1 médecin pour 1331 habitants. Cuba est une puissance sportive : elle a occupé la première place en ce qui concerne le nombre de médailles par tête, dépassant les Etats-Unis eux-mêmes. Ils investissent 13% du PIB dans l’éducation qui couvre tout le pays : 95% des enfants terminent l’école primaire et il n’y a pas d’analphabètes.

Moins de 0,1% de la population souffre du SIDA. Ils ont collaboré avec plus de 100 pays dans le domaine de la santé. Les soins de santé sont gratuits à tous les niveaux et atteignent toute la population. Les plus hautes technologies et les plus hautes techniques en matière de santé, ils les reçoivent gratuitement parce que la santé est un droit du peuple. Par exemple, à Cuba, on a réalisé 4 951 transplantations rénales, 436 avec des donneurs vivants sans aucun coût pour les receveurs.

A la fin des années 2011-2013, l’espérance de vie de la population cubaine à la naissance a atteint 78,45 ans, un chiffre qui place la Plus Grande des Antilles parmi les 25 nations du monde les plus avantagées dans cet important indicateur du progrès humain d’une société. Les femmes ont une espérance de vie de 80,45 ans et les hommes de 76,50.

En 2016, pour la 8° année consécutive, Cuba a atteint un taux de mortalité infantile inférieur à 5 pour 1 000 naissances vivantes, ce qui situe l’île à l’avant-garde de l’Amérique et parmi les 20 premières nations du monde.

La nation des Caraïbes a été reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé comme le 1° pays de la planète à avoir éliminé la transmission mère-enfant du VIH-SIDA et de la syphilis congénitale. C’est l’un des résultats les plus importants de la science cubaine dans le domaine de la santé obtenus en 2015.

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a reconnu les réussites de Cuba dans le domaine des soins à l’enfance en divulguant les résultats de l’enquête sur les Indicateurs Multiples Mélangés (MICS).

Le manque de biens de luxe est très évident mais la misère n’existe pas. Il n’y a pas d’enfants qui dorment dans la rue ni de vieux abandonnés. Tous les Cubains ont le minimum indispensable pour vivre convenablement.

Les femmes gagnent le même salaire que les hommes pour le même poste et le même travail, elles ont droit à 1 an de congés de maternité payé et ne perdent pas leur poste de travail. Leurs survie et celle de leurs enfants ne dépend pas d’un homme.

C’est le seul pays du monde qui a atteint la soutenabilité écologique et a fait diminuer les niveaux de violence en construisant une société sûre.

Cuba est garante de la paix et a aidé à mettre fin à la guerre en Colombie. Fidel a tendu des ponts entre les religions.

Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement, ces 10 dernières années, Cuba est le seul pays d’Amérique Latine et du Tiers-Monde qui se trouve dans les 10 nations qui ont le meilleur indice de développement humain en ce qui concerne les 3 critères : « espérance de vie, éducation et niveau de vie. »

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, Cuba est un modèle pour les pays en voie de développement en ce qui concerne les soins médicaux apportés aux mères et aux enfants. L’UNICEF souligne que « Cuba est un exemple en ce qui concerne la protection de l’enfance. »

L’ONG Save the Children situe Cuba au 1° rang des pays en développement en ce qui concerne les conditions faites aux mères, devant l’Ar­gen­tine, Israël ou la Corée du Sud. Dans cette étude ont été pris en compte plusieurs critères comme le système de santé et d’éducation ou les soins d’un personnel qualifié pendant l’accouchement, la diffusion des méthodes contraceptives et le niveau d’éducation des femmes et des enfants. On a aussi pris en considération l’égalité politique et économique entre les hommes et les femmes ou la participation des femmes à la vie politique et l’égalité des salaires.

L’Organisation Internationale du Travail (OIT) qualifie le système de sécurité sociale cubain de « miracle » étant donné la protection qu’il apporte aux travailleurs et le taux de chômage très bas (1,9%).

Le Groupe des Industries Biotechnologiques et Pharmaceutiques BioCubaFarma produit des médicaments, du matériel et des services de haute technologie à partir du développement scientifique et technique du pays destinés à améliorer la santé du peuple cubain et à produire des biens et des services exportables.

Dans cette Organisation travaillent 21 801 personnes dont 6 300 sont des universitaires : plus de 260 sont docteurs en sciences, plus de 1 170 ont une maîtrise en sciences, plus de 1300 sont des techniciens et plus de 700 des chercheurs.

Parmi ses principales productions se trouvent des vaccins prophylactiques contre des maladies infectieuses, des bio-médicaments pour le traitement du cancer (même des anticorps monoclonaux et des vaccins thérapeutiques), des produits pour la prévention et le traitement des affections cardio-vasculaires et pour le traitement de l’ulcère du pied diabétique.

Sont aussi fabriqués des produits génériques et des composés pharmaceutiques de nouvelle génération ainsi que des systèmes pour le diagnostic précoce et la prévention des tumeurs malignes, des malformations, des maladies héréditaires métaboliques et autres.

De la même façon, sont proposés des produits élaborés à partir de la médecine naturelle et traditionnelle, des recherches agro-alimentaires et du matériel médical de technologies avancées, de nano-technologie, de neuro-sciences et de neuro-technologie.

Quelque chose d’inhabituel dans un pays du Tiers-Monde comme c’est envisagé dans le Programme pour la Transition à Cuba. C’est l’une des branches de l’économie qui doit être rejetée parce qu’elle est dangereuse pour nos entreprises et parce qu’elle ne correspond pas à l’activité économique d’un pays des Caraïbes sous-développé. On doit la remplacer par le culture de fleurs plus en accord avec le statut de Cuba.

A Cuba, tout le monde peut voter et être élu à 16 ans révolus. Les candidats sont proposés et élus dans le quartier, par les gens, sans tenir compte des croyances, de l’idéologie ni de l’enrôlement dans un parti : ils ne sont pas sélectionnés par le Parti Communiste (qui n’est pas un parti électoral, ne nomme pas et ne postule pas). Pour chaque poste, on propose au moins 2 candidats et 8 au plus. Pour être élu, il faut avoir au moins 50% des voix. Il n’y a pas de campagne électorale.

Le vote est libre, secret et direct. Le collège électoral se charge d’organiser le scrutin. Pendant le scrutin peuvent être présents, en plus des observateurs étrangers et cubains, toute personne qui le désire.

Aucun représentant, député ou délégué ne touche de bénéfice pour la charge qu’il remplit : l’Etat leur paie le même salaire que pour leur travail avant qu’ils soient élus : un emploi qu’ils reprennent à la fin de leur mandat. Les délégués de circonscription (de base) font leur travail sur leur temps libre car ils continuent à travailler au poste qu’is occupaient. Le rendu de comptes et le mandat révocable sont deux éléments importants du système électoral.

L’une des caractéristiques de la société cubaine est sa grande culture du débat et du dialogue.

Evidemment, Cuba ne se classe pas parmi les pays qui répondent aux critères établis par les Etats-Unis pour être considérée comme une nation « libre » et « démocratique ». La police ne réprime pas le peuple, il n’y a pas de disparus, pas de personnes torturées. Nos homme sur l’île qui s’auto-intitulent « opposants » malgré les transgressions évidentes de la loi qu’ils commettent régulièrement sont à peine ennuyés et contre toute logique, ils font le possible et l’impossible pour être réprimés sans y arriver, ce qui les rend furieux et malades de haine et d’impuissance. Ils bénéficient de tout ce à quoi ont droit les citoyens cubains bien qu’ils luttent « résolument » pour détruire ces droits, l’esclave volontaire cubain, comme ses semblables dans le monde entier, souffre d’amnésie historique et de servilité pathologique.

Note en marge : Notre agent est rentré avec des troubles psychologiques évidents, une confusion de l’espace temporel et a été diagnostiqué comme atteint du mal de Mandchourie.

Source en espagnol :

http://www.resumenlatinoamericano.org/2016/12/22/el-fracaso-de-la-revolucion-cubana-informe-de-un-agente-de-la-cia/

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