L’irrévocabilité du système socialiste, un pilier inébranlable

0

(Traduction de la version sténographique du Conseil d’État)

Camarade général d’armée Raul Castro Ruz, Premier secrétaire du Comité central du Parti,

Camarade Esteban Lazo Hernandez, président de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire,

Députées et députés,

Chers invités,

Comme le déclarait le Premier secrétaire du Parti communiste de Cuba, le général d’armée Raul Castro Ruz, dans le Rapport central du 7e Congrès du Parti, je cite : « La Constitution en vigueur, adoptée par référendum populaire en 1976, voilà 40 ans, et réformée partiellement en 1992 et en 2002, répond à des circonstances historiques et des conditions économiques et sociales qui ont changé au fil du temps et de la propre mise en œuvre des Orientations de la politique économique et sociale du Parti et de la Révolution ». Fin de la citation.

Plus récemment, à la clôture de la Session constitutive de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire, il a annoncé la création d’une commission de députés qui serait chargée de la rédaction et de la présentation d’une nouvelle Constitution de la République devant le Parlement. Compte tenu de ce qui précède, le Conseil d’État est convenu de proposer à cette Assemblée d’entamer le processus de réforme constitutionnelle et d’adopter, comme une première étape, la création d’une commission à cette fin.

Depuis un certain temps, un groupe de camarades, dont certains sont députés et figurent parmi ceux qui ont été proposés pour faire partie de la commission, a été chargé par le Bureau politique d’étudier l’impact des changements intervenus sur le plan constitutionnel, résultant des décisions adoptées au 6e et 7e Congrès du Parti et de sa Première conférence nationale, ainsi que l’avenir prévisible et autres mesures qui ont été adoptées au cours de ces années.

Évaluer également des questions afférentes à ajouter au texte constitutionnel en vertu de nos expériences dans la construction du socialisme, étudier les processus constitutionnels mis en œuvre dans divers pays, ainsi qu’approfondir certains aspects de notre Histoire et de notre tradition constitutionnelle. Le Bureau politique et le 5e Plenum du Comité central du Parti ont été informés récemment de ces questions.

La commission qu’il est prévu de constituer a pour mission principale de rédiger un avant-projet de Constitution de la République en accord avec les principes de notre démocratie socialiste, de le soumettre à la plus large consultation populaire, notre peuple devenant ainsi un organe constituant et au terme de l’examen des résultats par cette Assemblée, dans l’exercice de ses facultés, de soumettre la Constitution à un référendum au cours duquel la nation se prononcera à ce sujet.

Les énoncés de la nouvelle Constitution tiendront compte des principes humanistes et de justice sociale qui constituent notre système politique et devront considérer comme des piliers inébranlables le caractère irrévocable du système socialiste que notre peuple a adopté souverainement ; ratifier aujourd’hui plus que jamais l’unité nationale et le rôle du Parti communiste de Cuba, en tant qu’avant-garde organisée et force dirigeante supérieure de la société et de l’État.

La Commission présentée par le Conseil d’État est composée par une représentation des secteurs les plus divers de la société.

Comme je l’ai déclaré dans mon intervention face à cette Assemblée, lors de ma prise de fonction, le 19 avril dernier, le camarade général d’armée Raul Castro Ruz sera à la tête des décisions les plus importantes pour le présent et l’avenir de la nation. Pour toutes ces raisons, le Conseil d’État propose que ce soit lui qui préside cette commission (Applaudissements) y que les députés dont les noms suivent en fassent partie :

Je remercie les camarades de bien vouloir se lever à mesure que leur nom sera mentionné.

En tant que vice-président de la Commission, Miguel Diaz-Canel Bermudez, président du Conseil d’État et du Conseil des ministres,

Membres de la Commission :

José Ramon Machado Ventura, Deuxième secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba,

Teresa Maria Amarelle Boué, membre du Bureau politique et Secrétaire générale de la Fédération des femmes cubaines,

Ulises Guilarte de Nacimiento, membre du Bureau politique et Secrétaire général de la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC),

Abelardo Alvarez Gil, membre du Secrétariat du Comité central du Parti,

Ana Maria Mari Machado, vice-présidente de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire,

Homero Acosta Alvarez, Secrétaire du Conseil d’État,

José Amado Ricardo Guerra, Secrétaire du Conseil des ministres,

Carlos Rafael Miranda Martinez, coordinateur national des Comités de défense de la Révolution (CDR),

Rafael Ramon Santiesteban Pozo, président de l’Association nationale des Petits agriculteurs (ANAP),

José Luis Toledo Santander, président de la Commission des Affaires constitutionnelles et juridiques de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire,

Miguel Angel Barnet Lanza, président de l’Union nationale des écrivains et des artistes de Cuba (Uneac),

Eduardo Moisés Torres Cuevas, président de l’Académie d’Histoire de Cuba, directeur de la Bibliothèque nationale « José Marti »,

Ariel Mantecon Ramos, président de l’Organisation nationale des cabinets d’avocats,

Antonio Hernandez Lopez, fonctionnaire du Bureau du Deuxième secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba (CCPCC),

Yumil Rodriguez Fernandez, vice-chef du Secrétariat de Conseil d’État,

Elba Martinez Amador, responsable du secteur juridique du Secrétariat du Conseil d’Etat,

Johana Odriozola Guitar, directrice juridique du ministère de l’Économie et de la Planification,

Raul Alejandro Palmero Fernandez, président de la Fédération des étudiants universitaires (FEU),

Elier Ramirez Cañedo, historien,

Marcia Cristobalina Chicoy Ramirez, juge du Tribunal provincial populaire de Camagüey,

Yoraida Nuñez Bello, vice-procureur provincial à Santiago de Cuba,

Luis Clodoaldo Velazquez Perez, président de l’Académie des Sciences de Cuba,

Nancy Acosta Hernandez, présidente de l’Assemblée provinciale du Pouvoir populaire de Guantanamo,

Yailin Orta Rivera, directrice du journal Granma,

Santiago Eduardo Lajes Choy, recteur de l’Université de Camagüey,

Alexis Lorente Jimenez, président de l’Assemblée municipale du Pouvoir populaire de Sancti Spiritus,

Yansi Maria Bravo O’Farril, contrôleuse en chef provinciale à Mayabeque,

Ana Maria Aparicio Albelo, directrice provinciale de la Justice à Villa Clara,

Yanet Hernandez Perez, conseillère de la ministre de l’Education,

Regla Maria Ferrer Dominguez, vice-présidente de l’Organe d’Administration provinciale à Pinar del Rio,

Ana Tereza Igarza Martinez, directrice du Bureau de la Zone spéciale de développement de Mariel.

Députées et députés,

À travers cette session extraordinaire de l’Assemblée nationale amorce un processus d’une transcendance spéciale pour le pays et nous devons tous être conscients du devoir et de la responsabilité citoyenne que cela exige.

Inspirés par l’héroïsme et le patriotisme de ceux qui ont lutté pour la Patrie libre, par l’héritage de José Marti et des grands penseurs de la nation, guidés par la pensée du leader historique de la Révolution cubaine, le commandant en chef Fidel Castro Ruz, oeuvrons pour obtenir une norme constitutionnelle qui reflète la durabilité d’une nation souveraine, indépendante, socialiste, démocratique, prospère et durable, en même temps plus inclusive, où la structure institutionnelle de l’État révolutionnaire se verra renforcée et où prévaudra la pensée martinienne selon laquelle la Loi première de notre république soit le culte des Cubains pour la dignité pleine de l’Homme.

Je vous remercie (Applaudissements).

A propos de l'auteur