LA FRANCE ET LE BALLET CUBAIN

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Texte écrit par MIGUEL CABRERA pour Collectif MÉMOIRE DES RELATIONS FRANCO-CUBAINES

  • Chercheur et critique de danse.
  • Historien du Ballet National de Cuba.
  • Directeur du centre de documentation et de recherche historique de cette institution.
  • Professeur à l’Institut Supérieur d’Art (I.S.A.) et membre de son conseil scientifique.
  • Il a été également rédacteur en chef du Bulletin du Festival International de Ballet de La Havane.
  • Son travail depuis plus de trois décennies a joué un rôle fondamental dans la préservation documentaire du processus historique du Ballet à Cuba.
    Nous lui laissons la parole :
    UN PEU D’HISTOIRE :
    « Le rôle de la France dans la culture universelle a été l’un des plus transcendants dans les domaines les plus variés durant des siècles. Dans le domaine des arts, à côté de la musique, des arts plastiques et du théâtre, la danse occupe une importance particulière dans l’histoire française, surtout en ce qui concerne le ballet, une forme de danse spectaculaire où ce pays a contribué de manière décisive à son développement.
    S’il est vrai que le ballet a ses origines en Italie lors de la Renaissance, une période où les maîtres de danse ont réussi à créer ce nouveau genre à partir de l’héritage de la danse populaire accumulée au cours du Moyen Âge, ce sera en France où ces spectacles ont atteint la catégorie d’art professionnel. Apporté dans la capitale française par la florentine CATHERINE DE MÉDICIS(1) la reine de ce pays après son mariage avec HENRI.II(2) le « balletto » italien est devenu le « ballet » français, après le soutien décisif du roi LOUIS XIV(3) qui, en 1661, a créé l’ACADÉMIE ROYALE DE DANSE, la première institution dédiée à la formation de danseurs professionnels dans le monde occidental. Là, le maître PIERRE BEAUCHAMP(4) non seulement l’a réglementé, mais il a donné la nomenclature des pas et des poses et il a établi les cinq positions de base pour les bras et les jambes en vigueur dans le monde entier jusqu’à nos jours.
Représentation de LOUIS XIV : « Le roi soleil » (mise en scène du pouvoir absolu)
L’OPERA de PARIS
  • Dans cette Académie, devenue OPERA DE PARIS à partir de 1713, sont nés les deux grands genres et styles qui ont fleuri dans les siècles suivants : le ballet d’action et le romanticisme, qui ont trouvé un terrain fertile dans les endroits les plus divers de la terre.
    LA DANSE ACADÉMIQUE A CUBA :
    La danse académique a eu son premier registre à Cuba en 1800, quand le Papel Periódico de La Habana, dans son édition du 10 juillet de cette année, a fait connaître la présence dans l’île de JEAN GUILLET, le premier maître qui a enseigné les règles de la danse académique dans la colonie espagnole d’alors, dans un modeste théâtre de bois et de torchis, situé dans l’espace actuellement occupé par notre Capitole National. Peu après, des oeuvres, des danseurs et des groupes porteurs du meilleur savoir-faire chorégraphique français ont commencé à arriver à Cuba. Parmi les oeuvres qui méritent d’être citées se trouvent celles de JEAN GEORGES NOVERRE(5) et de JEAN DAUBERVAL(6) représentatives du ballet d’action, réalisées en 1803, dans le THÉÂTRE PRINCIPAL, sur la Alameda de Paula, par la compagnie de Jean Baptiste FRANCISQUI.
    En 1816, il y a eu la première d’une oeuvre aussi transcendantale que « La fille mal gardée », de JEAN DAUBERVAL, cette fois par la compagnie locale du maître et chorégraphe JOAQUIN GONZALEZ. Après son inauguration, en 1838, le GR AND THÉÂTRE TACON a été la salle où ont été présentées les principales compagnies et personnalités qui visitaient l’île, dont beaucoup de françaises.
    En 1839, la compagnie Ravel-Lecomte a présenté des oeuvres de notables chorégraphes tels que JEAN CORALLl(7), JEAN AUMER(8) et FILIPPO TAGLIONI(9). En 1841-1842, la grande danseuse autrichienne FANNY ELSSLER(10) une des plus célèbres du ballet du XIXe siècle, a interprété, lors de ses deux visites, « La Sylphide », de Taglioni, une oeuvre qui a commencé le style romantique à l’OPERA DE PARIS, ainsi que d’autres oeuvres du chorégraphe JOSEPH MAZILIER(11) et du propre TAGLIONI qui, bien qu’italien de naissance, est reconnu comme le principal créateur dans le romantisme français.
    En 1843, la compagnie française d’Opéra et de Ballet, avec ses étoiles PAULINE DESJARDINS et PHILIPPE HAZARD, a eu beaucoup de succès à La Havane avec deux célèbres chorégraphies créées par Taglioni pour le répertoire de l’OPERA DE PARIS « Robert le diable » et « Le dieu et la bayadère ».
    Cinq ans plus tard, en 1848, Cuba reçoit le plus grand danseur de ballet étranger parmi ceux qui sont venus dans l’île au XIXe siècle : HYPPOLITE MONPLAISIR(12) : l’étoile de l’OPERA DE PARIS (et le partenaire de l’illustre danseuse du romantisme, MARIE TAGLIONI(13)) accompagné de son épouse ADÈLE
    COLLECTIF MÉMOIRE DES RELATIONS FRANCO-CUBAINES Dossier 18 – LA FRANCE ET LE BALLET CUBAIN page 3 sur 9
    BARTHOLOMIN et un groupe de danseurs cubains et français. Ils ont présenté, entre autres, le pas de deux du deuxième acte de « Giselle », un chef-d’oeuvre de la période, qui aura au fil des ans une signification particulière dans l’histoire du ballet cubain.
    « Giselle », dans sa version complète, est arrivée à notre public le 14 février 1849, mise en scène par Les Ravel, une compagnie qui s’est présentée dans l’île de 1838 à 1865. Lors de ses visites qui comprenaient non seulement La Havane, mais aussi les villes de Cienfuegos, Trinidad et Camagüey, ils ont montré un ample et innovant répertoire. Pour clore le cycle de cette coopération durant l’étape coloniale, la Compagnie des Danses Françaises de la FAMILLE ROUSSET a présenté à Cuba, en 1852, « Catalina, la reine des bandits », de JULES PERROT(14) ; « Le diable à quatre », de MAZILIER, et « La vivandière », d’ARTHUR SAINT-LÉON(15).
    LE BALLET CUBAIN ET LA PÉRIODE RÉPUBLICAINE :
    Le ballet a eu de nouvelles représentations de bon niveau lors de la Cuba républicaine à partir de 1904, avec celles de la Compagnie d’Aldo Barili, dans le THÉÂTRE ALBIZU, de La Havane. Bien que la compagnie fût composée entièrement de danseuses italiennes, le répertoire choisi était « Coppélia », de SAINT-LÉON, un chef-d’oeuvre de la période entre la fin du romantisme et l’éclosion du style classique en Russie.
    Les nouveaux apports de la France dans l’art du ballet ont été connus par le public cubain au XXe siècle grâce à la grande danseuse russe ANA PAVLOVA(16) qui, entre 1915 et 1919 dans les THEÂTRES : PAYRET et NACIONAL, de La Havane ; SAUTO de Matanzas ; LUISA MARTINEZ CASADO de Cienfuegos, et ORIENTE de Santiago de Cuba, a interprété des fragments de chefs-d’oeuvre du Français MARIUS PETIPA(17).
    En 1947, l’ensemble Les Étoiles à Paris, comptant d’anciens danseurs de l’Opéra, comme SERGE PERETTI(18) a offert des représentations dans les théâtres havanais AUDITORIUM (actuel AMADEO ROLDAN), La COMEDIA et AMERICA, avec un répertoire basé sur des chorégraphies de SERGE LIFAR(19) avec la musique de célèbres compositeurs français tels que DEBUSSY(20), RAVEL(21), SAINT-SAËNS(22) et POULENC(23).
    En 1951, invitées par le Ballet Alicia Alonso, deux grandes étoiles françaises ont dansé à Cuba : NATHALIE PHILLIPART(24) et JEAN BABILÉE(25) qui ont interprété la première à Cuba du ballet « Le jeune homme et la mort », considéré comme un joyau dans le savoir-faire chorégraphique de ROLAND PETIT(26), l’un des plus célèbres chorégraphes français de tous les temps.
ROLAND PETIT

  • LE BALLET CUBAIN A PARTIR DE LA RÉVOLUTION CUBAINE :
    En 1959, la célèbre YVETTE CHAUVIRÉ(27) la danseuse étoile de l’Opéra de Paris, a présenté ses « Récitals de Ballet » dans le théâtre Auditorium, comptant des titres avec la musique de SAINT-SAËNS, de DANIEL AUBER(28) et « La suite en blanc », une célèbre chorégraphie de SERGE LIFAR une partition d’ÉDOUARD LALO(29). Les Ballets de Paris se présentent cette même année avec le célèbre danseur MILORAD MISKOVITCH(30).
YVETTE CHAUVIRÉ et SERGE LIFAR (1947) (Photo gettyimages)
  • Un autre événement important pour Cuba a été la visite, en 1968, de MAURICE BÉJART(31) et de son Ballet du XXe siècle, lors de laquelle le public cubain a eu son premier contact avec l’oeuvre de l’illustre chorégraphe français, qui sur la scène de l’aujourd’hui GRAND THEÂTRE DE LA HAVANE ALICIA ALONSO, a montré certaines de ses créations célèbres, dont le « Boléro », sur la musique de RAVEL.
LE BOLÉRO : BALLET DU XXème SIÈCLE, chorégraphie de MAURICE
BÉJART MAURICE BÉJART en répétition
  • (Le Boléro de Ravel est joué toutes les 15 minutes dans le monde).
    En 1970, les relations franco-cubaines dans le domaine du ballet se sont resserrées avec la visite du Grand Ballet Classique de France, à La Havane, comptant l’ancienne danseuse étoile de l’Opéra LYANE DAYDE(32), qui a présenté au public un répertoire composé essentiellement d’oeuvres de SERGE LIFAR, une notable personnalité comme danseur, chorégraphe et directeur de l’OPERA DE PARIS durant plusieurs décennies.

    ALICIA ALONSO ET LE BALLET FRANÇAIS :
    Les premières racines du ballet cubain se trouvent dans le savoir-faire de l’École la Société Pro-Arte Musical, fondée en 1931 dans le but de former des danseurs, mais d’où est sortie la triade fondatrice du Ballet National de Cuba d’aujourd’hui : ALICIA(33), ALBERTO(34), et FERNANDO ALONSO(35). Le 29 décembre de la même année, la légendaire danseuse cubaine a fait ses débuts sur scène avec « la Grande valse de La Belle au bois dormant », une version chorégraphique de l’original de PETIPA par son maître NIKOLAÏ YAVORSKI. Son lien avec la chorégraphie française s’étendra avec son interprétation de « Coppélia », en 1935 et avec « Le lac des cygnes », en 1937.
    Ce lien indissoluble d’ALICIA ALONSO avec le ballet français aura son point culminant le 2 novembre 1943, quand elle a assumé le rôle principal du ballet « Giselle », fruit du travail de cinq grands créateurs français : les chorégraphes JULES PERROT et JEAN CORALLI ; le compositeur ADOLPHE ADAM(36) et les librettistes THÉOPHILE GAUTIER(37) et VERNOY DE SAINT-GEORGES(38) avec lequel la danseuse cubaine, durant six décennies, a été acclamée dans le monde entier.
Alicia ALONSO dans le ballet GISELLE
  • ALICIA ALONSO, qui avait dansé à Paris en 1950 et 1953, comme étoile du Ballet Théâtre de New York, a revécu ses triomphes sur la scène française en 1966 quand, avec le Ballet National de Cuba, elle a reçu le Grand Prix de la Ville, lors du IVe Festival International de Danse de Paris, pour sa version chorégraphique et son interprétation personnelle du ballet « Giselle », un triomphe qui se répètera en 1970, lors du même événement, avec le second acte du « Lac des cygnes », de PETIPA et IVANOV. La compagnie cubaine, la seule ayant obtenu deux fois la plus haute distinction de l’événement, a été primée par la critique et l’Université de la Danse de Paris avec des reconnaissances données également à AURORA BOSCH(39) pour son interprétation du rôle de la Reine des Willis dans « Giselle » et à JOSEFINA MENDEZ(40) MIRTA PLA(41), LOIPA ARAUJO(42) et MARTA GARCIA(43) pour « le Grand pas de quatre », de PERROT, qui a obtenu le prix Étoile d’Or, en 1970.
    GISELLE, ALICIA ALONSO ET L’OPÉRA DE PARIS :
    Mais il n’y a aucun doute que le point culminant dans ces relations a été le montage de la version chorégraphique de « Giselle », réalisée et interprétée par ALICIA ALONSO, à l’Opéra de Paris, le même théâtre où l’oeuvre a eu sa première en 1841. Le 24 février 1972, la légendaire danseuse cubaine a représenté l’oeuvre dans son berceau « comme aurait voulu la voir THÉOPHILE GAUTIER », comme l’ont affirmé les critiques à l’époque. Comme un symbole de ces relations franco-cubaines, l’étoile CYRIL ATANASSOFF(44) a été le partenaire d’ALICIA ALONSO et de JOSEFINA MENDEZ, qui a aussi joué le rôle principal avec les danseurs de l’Opéra.

    D’autres importantes collaborations avec l’OPERA DE PARIS ont été le montage, par ALICIA ALONSO, du « Grand pas de quatre », de PERROT, avec JOSEFINA MENDEZ dans le rôle de Taglioni (1973) et celui de « La belle au bois dormant », en 1974, avec les célèbres étoiles françaises NOËLLA PONTOIS(45) et CYRIL ATANASSOFF.
CYRIL ATANASSOFF et NOËLLA PONTOIS dans la « LA BELLE AU BOIS DORMANT »
  • DISTINCTIONS REMISES PAR LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS AUX DANSEUSES ET DANSEURS CUBAINS :
    Le gouvernement de la République Française a honoré ALICIA ALONSO avec l’Ordre des Arts et des Lettres dans le grade de Commandeur (1998) et avec l’Ordre National de la Légion d’honneur dans le grade d’Officier (2003), une reconnaissance également remise, dans le grade de Chevalier, à JOSEFINA MENDEZ (2007) Post Mortem et à LOIPA ARAUJO, en 2010.
    D’autres personnalités cubaines reconnues par le ballet français ont été CARLOS ACOSTA(46) en 1990 et ROLANDO SARABIA(47) en1998, lauréats du Grand Prix du concours de la Biennale de la Danse à Paris.
    Des maîtres comme FERNANDO ALONSO et LOIPA ARAUJO ont été invités de l’Opéra de Paris, où ils ont montré leur grande valeur pédagogique, ainsi que les fondements techniques et esthétiques de l’école cubaine de ballet.
    Entre 1966 et 2010, le Ballet National de Cuba a réalisé 14 tournées en France, comprenant des représentations dans 45 villes, où il a reçu de nombreuses et importantes distinctions.
    FESTIVAL INTERNATIONAL DE BALLET A LA HAVANE :
Gran Teatro Nacional Alicia Alonso de LA HABANA,
Siège du Festival International de Ballet de LA HAVANE
  • Dans ces relations entre la France et le ballet cubain, les liens étroits tissés avec la présence de danseurs, de chorégraphes et des personnalités de ce pays dans les différentes célébrations du FESTIVAL
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    INTERNATIONAL DE BALLET DE LA HAVANE occupent une place particulière. Dans cette relation, commencée en 1967 par le couple formé de CLAIRE SOMBERT(48) et MICHEL BRUEL(49) se trouvent également un groupe d’étoiles éblouissantes qui ont intégré la compagnie de l’Opéra jusqu’à nos jours, ainsi que le Ballet du Rhin, le Ballet Dominique Petit, La Compagnie Ris et Danceries, le Ballet Temps Présent et le Ballet de Biarritz et d’autres grandes personnalités de la danse française, parmi lesquelles, des maîtres, des chorégraphes et des critiques.
    Des personnalités cubaines comme JORGE LEFEBRE(50), MENIA MARTINEZ(51), LOIPA ARAUJO, CATHERINE ZUAZNABAL(52) et JULIO AROZANERA(53) ont travaillé sous la direction du grand MAURICE BÉJART.
CARLOS ACOSTA dans le ballet SPARTACUS
  • CARLOS ACOSTA a été acclamé à l’Opéra de Paris dans « Spartacus », interprété comme étoile invitée du Ballet du Bolchoï de Moscou et, lors des dernières décennies, beaucoup de danseurs cubains ont fait partie de plusieurs compagnies de danse de France, comme les Ballets de Marseille de ROLAND PETIT, le Ballet de Biarritz, le Ballet de Nancy, le Ballet de Lyon et le Ballet de Toulouse.

UNE RELATION HISTORIQUE QUI, DANS LES TEMPS NOUVEAUX, RÉAFFIRME SA PROJECTION VERS L’AVENIR »

Cet article provient de LETTRES DE CUBA, Traduit par ALAIN DE CULLANT

Recherches, photos, et mise en page : Monique PEAINCHAU et Gérard VERLEYE.

(1) CATHERINE DE MÉDICIS : (1519 Italie – 1589 France) Reine de France, épouse du Roi Henri II, régente, et mère de 3 Rois de France .
(2) HENRI II : (1519-1559) Roi de France (de 1547 à 1559)
(3) LOUIS XIV : (1638-1715) Roi de France (de 1643 à 1715) dit le « Roi Soleil »
(4) PIERRE BEAUCHAMP (1631-1705) Français. Danseur et maître de ballet. Il débute à la cour de Louis XIV en 1648.
(5) JEAN-GEORGES NOVERRE : (1727-1810) Français. Danseur, chorégraphe, Maître de ballet et théoricien. L’un des chorégraphes les plus importants de son temps.
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(6) JEAN DAUBERVAL : (1742-1806) Français. Danseur, chorégraphe, Maître de ballet. Auteur du célèbre ballet « La fille mal gardée » crée à Bordeaux en 1789.
(7) JEAN CORALLI : (1779-1854) Italien (Né à Paris). Danseur, Maître de ballet
(8) JEAN AUMER : (1774-1833) Français. Danseur, Maître de ballet.
(9) FILIPO TAGLIONI : (1777-1871) Italien. Danseur et chorégraphe, Maître de Ballet.
(10) FANNY ELSSLER : (1810-1884) Autrichienne. Danseuse.
(11) JOSEPH MAZILIER : (1797-1868) Français. Danseur, Chorégraphe, Maître de ballet.
(12) HYPOLLITE MONPLAISIR : (1821-1877) Français. Danseur et Maître de Ballet.
(13) MARIE TAGLlONI : (1804-1884) Italienne. Danseuse et chorégraphe. Elle est considérée comme la première grande ballerine romantique.
(14) JULES PERROT : (1810-1892) Français. Danseur, Maître de Ballet, Chorégraphe.
(15) ARTHUR SAINT-LEON : (1821-1870) Français. Danseur. Chorégraphe.
(16) ANA PAVLOVA : (1881-1931) Russe. Elle est considérée comme une des plus grandes ballerines du répertoire classique.
(17) MARIUS PETIPAS : (1818-1910) Français. Danseur, Maître de ballet, Chorégraphe.
(18) SERGE PERETTI : (1905-1997) Français (d’origine italienne). Etoile de l’Opéra de Paris
(19) SERGE LIFAR (1905-1986) Naturalisé Français. Danseur, chorégraphe. Maître de ballet et Directeur de l’Opéra de Paris.
(20) CLAUDE DEBUSSY : (1862-1918) Français. Musicien, compositeur
(21) MAURICE RAVEL : (1875-1937) Français. Compositeur. « Le Boléro » a connu un succès planétaire qui est son oeuvre la plus célèbre et de nos jours encore, une des pages de musique les plus jouées dans le monde.
(22) CAMILLE SAINT-SAENS : (1835-1921) Français. Pianiste, organiste,compositeur. Il a écrit 12 opéras dont le plus célèbre : Samson et Dalila
(23) FRANCIS POULENC : (1896-1963) Français. Pianiste, Compositeur.
(24) NATHALIE PHILIPART : (1930-2006) Française. Danseuse à l’Opéra de Paris.
(25) JEAN BABILEE : (1923-2014) Français. Danseur, Chorégraphe, à l’Opéra de Paris, et acteur.
(26) ROLAND PETIT : (1924-2011) Français. Danseur, Chorégraphe, Il a fait une carrière internationale. Il a été le directeur de l’Opéra de Paris, Directeur du Casino de Paris avec son épouse Zizi Jeanmaire, Directeur du Ballet National de Marseille, Il a été un chorégraphe très prolifique.
(27) YVETTE CHAUVIRE : (1917-2016) Française. Danseuse Etoile de l’Opéra de Paris, Ballerina Assoluta.
(28) DANIEL AUBER : (1782-1871) Français. Compositeur. Il perpétua surtout la tradition de l’Opéra comique.
(29) EDOUARD LALO : (1823-1892) Français. Violoniste, compositeur, renouveau de la musique de chambre.
(30) MILORAD MISKOVITCH : (1928-2013) Français (d’origine Yougoslave). Danseur, Président honoraire du Conseil International de la danse à l’UNESCO.
(31) MAURICE BEJART : (1927-2007) Franco-Suisse. Danseur Etoile de l’Opéra de Paris, Chorégraphe, Membre de l’Académie des Beaux-Arts française, A créé sa propre Compagnie « Le Ballet du XXème siècle » avec laquelle il a parcouru le monde entier.
(32) LYANE DAYDE : (1932-1986) Française. Danseuse Etoile de l’Opéra de Paris. Co-fondatrice avec son mari du « Grand Ballet Classique de France(1963) Professeure de Ballet.
(33) ALICIA ALONSO : (1920-2019) Cubaine. Danseuse, Chorégraphe, Directrice du Ballet National de Cuba qu’elle avait créé en 1948.En 1966, elle obtient le grand prix de la Ville de Paris.
(34) ALBERTO ALONSO : Cubain. Danseur, chorégraphe, co-Fondateur du Ballet National de Cuba.
(35) FERNANDO ALONSO : (1914-2013) Cubain. Danseur, Co-fondateur du Ballet National de Cuba. Époux de Alicia Alonso (divorcés en 1975).
(36) ADOLPHE ADAM : (1803-1856) Français. Compositeur lyrique, musicien. Succès durable du ballet de GISELLE sur le livre de Théophile Gautier, et « Le CORSAIRE ».
(37) THEOPHILE GAUTIER : (1811-1872) Français. Poète, romancier, critique d’art, il écrit des pièces de théâtre, et même un Opéra : GISELLE (1841) qui est devenu un grand succès.
(38) JULES HENRI VERNOY DE SAINT GEORGES : (1799-1875) Français. Librettiste, auteur dramatique et romancier. Il écrivit près de 70 livrets d’Opéras, pour la majeure partie des Opéras Comiques et des Opéras Ballets, dont « Giselle » pour Adolphe Adam (avec Théophile Gautier et Jean Coralli).
(39) AURORA BOSCH : Cubaine. Danseuse, Etoile du Ballet National de Cuba.
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(40) JOSEFINA MENDEZ : (1941-2007) Cubaine. Danseuse, Etoile du Ballet National de Cuba. En 1970, elle reçoit l’Etoile d’Or.
(41) MIRTA PLA : (X- 2003) Cubaine. Danseuse, Etoile du Ballet National de Cuba.
(42) LOIPA ARAUJO : Cubaine. Danseuse du Ballet National de Cuba. Danseuse principale du Ballet de Marseille (Roland Petit).
(43) MARTHA GARCIA : Cubaine. Danseuse,
(44) CYRIL ATANASSOFF : (1941) Français d’origine Bulgare. Danseur Etoile de l’Opéra de Paris, Il assure la première version intégrale de la « Belle au Bois Dormant » chorégraphie d’Alicia Alonso, d’après Marius Petipas (1974).
(45) NOELLA PONTOIS : (1943) Française. Danseuse Etoile de l’Opéra de Paris.
(46) CARLOS ACOSTA : (1973) Cubain. Danseur, Grand prix au 4ème Concours International de Danse de Paris en 1990.
(47) ROLANDO SARRABIA : (1982) Cubain. Danseur au Ballet National de Cuba. Grand prix du Concours International de Danse de Paris en 1998.
(48) CLAIRE SOMBERT : (1935-2008) Française. Danseuse, professeure de Danse, Elle a été inspectrice de la Danse de la Ville de Paris de 1980 à 1999. Elle a également travaillé à la réalisation de nombreux documentaires sur le Ballet Classique.
(49) MICHEL BRUEL : (1941) Français. Danseur, Il est invité en 1968 à Cuba lors du 1er Festival de Ballet à La Havane avec pour partenaire Claire Sombert.
(50) JORGE LEFEBRE : (1936-1990) Cubain. Danseur et Chorégraphe. Etudes à La Havane, il rejoint le Ballet du XXème siècle de Maurice Béjart en 1963.
(51) MENIA MARTINEZ : (1938) Cubaine. Danseuse, chorégraphe. Elle danse avec Maurice Béjart, elle est répétitrice au Ballet du XXème siècle.
(52) CATHERINE ZUAZNABAL : Cubaine. Danseuse au Ballet National de Cuba, soliste. Elle a obtenu le Diplôme d’Etat français comme professeur de Danse Classique en 2014.
(53) JULIO AROZANERA : (1965) Cubain. Danseur, professeur de danse. Danseur principal du Ballet National de Cuba. Il gagne la Médaille d’or au Concours International de Ballet à Houlgate en France en 1992. De 1997 à 2002, il fait partie de la compagnie équestre Zingaro à Paris comme danseur et assistant à la Chorégraphie
Alicia ALONSO « Prima Ballerina Assoluta »

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