Hommage de l’UL.CGT d’ARRAS à Lionel DAMMARETZ
Il est difficile d’accepter la disparition d’un camarade d’une façon aussi brutale. Le vide est grand car Lionel était d’une présence continue dans notre union locale, même lorsqu‘il était absent sa voix, son rire communicative résonnait en permanence dans les bureaux, les manifestations, les rassemblements pour défendre les salariés, le monde du travail.
Lionel savait écouter et développer ses conceptions de classe auprès des syndiqués CGT et les jeunes qui venaient renforcer notre union locale. Rassembler, c’était un objectif permanent mais toujours dans la clarté en combattant les idées racistes, fascistes.
Il aimait défendre des pays qui avaient une histoire révolutionnaire avec un développement social important comme Cuba. Nos rassemblements mensuels pendant 10 ans au beffroi d’Arras pour la libération des 5 cubains emprisonnés injustement dans les geôles étasuniennes. Cela a permis de développer des échanges politiques et culturels avec l’ambassade de Cuba à Paris et le peuple cubain. Et comme cela ne suffisait pas, il organisait des déplacements dans ce pays afin que le plus grand nombre de camarades puissent le vérifier de leurs propres yeux.
Tu as apporté beaucoup de réflexions sur la façon de mener les combats, sur la situation en Amérique Latine, la Bolivie, le Venezuela et Cuba, ce qui fut pour toi une source d’inspiration sur les façons d’organiser et de mener des débats et la lutte.
Tu savais reconnaître chaque militant avec leurs qualités et leurs défauts pour en faire des combattants de classe.
Même si Lionel est et sera marqué à vie dans nos mémoires, il nous manque déjà. La douleur est grande profonde pour chacun d’entre nous. Mais Lionel n’aurait pas accepté qu’on baisse les bras, même devant un événement aussi douloureux.
Alors pour toi Lionel, ton combat et notre combat continue, tu nous as tracé la route de la lutte et personne ne nous fera arrêter pour arracher au capitalisme le droit à une justice sociale que le monde du travail aspire rapidement.
Nous serons toujours à côté de ton épouse Nathalie et ta fille Laëtitia face à la douleur immense qu’elles subissent par ta disparition.
Au revoir Camarade
