Divers médias rapportent que des représentants des gouvernements de Cuba et des États-Unis auront des discussions sur le sujet des droits de l’homme le 31 mars prochain à Washington.
La partie cubaine a déclaré qu’elle espère un dialogue constructif, sans conditions, sur des bases réciproques, avec le respect de l’égalité souveraine et de la non-ingérence dans les affaires intérieures de chaque nation.
Je pense que ceci est une occasion excellente pour que la délégation cubaine fasse référence aux réussites en matière de droits humains et fasse taire une fois pour toutes les accusations que subit constamment la Révolution. Il faut prendre en compte que mon pays est, par exemple, un des rares qui aient atteint la plupart des Objectifs de Développement du Millénaire (OMD).
Concrètement : Cuba a déjà atteint les objectifs n ° 1 il s’agissait d’éradiquer l’extrême pauvreté et la faim; N ° 2, d’assurer l’enseignement primaire universel; et n ° 4 qui projetait de réduire la mortalité des enfants de moins de cinq ans, et fait progresser de manière importante le n ° 3 sur la promotion de l’égalité des sexes et l’émancipation de la femme.
En outre, il faut souligner la dimension occupée par le droit à la santé dans la République de Cuba. La réalité, c’est qu’à Cuba l’accès universel et gratuit à la santé publique est toujours garanti. Le programme de vaccination a garanti une des plus vastes couvertures d’immunisation dans le monde, permettant la prévention de 13 maladies.
En ce qui concerne le droit à l’éducation, le Rapport de Suivi de l’Education pour Tous de l’UNESCO reconnaît lui-même à Cuba un développement élevé en termes d’éducation, et la situe à la 14ème place dans le monde pour son indice de développement de l’éducation pour tous.
De plus, Cuba continue la promotion de l’approche préventive en matière d’éducation et de réinsertion sociale pour prévenir la délinquance. Le travail de prévention dans les écoles se concentre sur la lutte contre la consommation de drogues et de médicaments psychotropes, l’élimination des comportements sociaux inappropriés, le bon usage de la langue maternelle, l’éducation dans les valeurs éthiques et le développement d’un comportement sexuel responsable. Les services d’aide en ligne ont continué à se développer pour la prévention de la consommation de drogues et l’éducation à la sexualité avec une approche de genre et de droits.
Le gouvernement de Cuba, malgré le blocus, et la crise, continue à garantir les produits alimentaires de base à prix subventionnés pour la totalité de la population, ce qui inclut la fourniture élémentaire de graines, de céréales, de protéines, de graisse, de sel et de sucre, indépendamment des ressources économiques de chaque personne et de sa famille. Un litre de lait est également garanti quotidiennement à tous les enfants de 0 à 7 ans et le Plan global pour la prévention et le contrôle de l’anémie par déficience de fer continue de fonctionner pour les enfants et les femmes enceintes, ce qui a permis de maintenir ce trouble nutritionnel à un niveau infime. Existe aussi le Service d’alimentation sur bases subventionnées pour les personnes âgées, les personnes handicapées et les autres personnes en situation à risque, tout cela en dépit de ne pas avoir le soutien d’organisations internationales dont bénéficient d’autres Etats.
Simultanément à ces progrès de développement à l’intérieur du pays , vers l’extérieur le développement de la coopération portée par Cuba se poursuit . L’exemple le plus récent est le soutien à la lutte contre le virus Ebola, ce qui a également été reconnu dans le monde entier.
Je souligne, parce qu’ils sont moins connus, les progrès en matière d’égalité des sexes et l’émancipation des femmes, rappelant que Cuba a été le premier pays à signer et le second à ratifier la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. En 2010, le Gouvernement cubain a livré le septième et le huitième rapports combinés au Comité établi en vertu de ladite Convention.
Résultat des stratégies gouvernementales visant à promouvoir les femmes aux fonctions publiques, la proportion de Cubaines à l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire s’est élevée à 45,0%. En termes proportionnels, Cuba occupe le troisième rang au niveau mondial de femmes parlementaires, comme le ratifie le rapport de l’Union interparlementaire (UIP), de Janvier 2012. Pour la première fois, il y a une femme vice-présidente du Conseil d’Etat et une autre occupe le poste de vice-présidente de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire (Parlement). Neuf des quinze Assemblées provinciales du Pouvoir populaire (législatures provinciales) sont présidées par des femmes. Neuf ministères sont dirigés par des femmes, et elles constituent également 40% des membres du Conseil d’Etat. Les femmes atteignent 42,4% des postes de direction et représentent 65,6% de la force professionnelle et technique du pays. Elles constituent 47,3% de la population active.
Les droits sexuels et reproductifs, y compris le droit à l’avortement et le libre choix à la fécondité, sont pleinement garantis et les services de planning familial pour les hommes et les femmes sont accessibles, gratuit et universels, et parmi les défis il y a promouvoir davantage la perspective de genre, un meilleur accès à l’emploi pour les femmes handicapées et éliminer les stéréotypes sexistes dans l’idiosyncrasie nationale. Par le biais du Plan d’action national pour le suivi des accords de Beijing, cette situation est évaluée avec la participation des institutions de l’Etat et des organisations de la société civile.
Enfin, la délégation des États-Unis doit savoir que les droits de l’homme à Cuba, sont des faits, pas des mots.
Traduction Rose Marie pour Cuba Linda
