Cuba n’a jamais perpétré d’attaques contre les diplomates étasuniens

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epa01653234 (FILE) A file picture dated 02 October 2006 showing Cuban Vice Chancellor Bruno Rodriguez Parrilla while taking part of a press conference in Havanna, Cuba. According to a Cuban Government press release 02 March 2009, Rodriguez Parrilla was dismissed from his post. Cuba replaced some of its most powerful and visible officials on 02 March 2009 including Vice President Carlos Lage and Foreign Minister Felipe Perez Roque. The shakeup, involving about 10 top officials, was announced at the end of the midday news broadcast by Cuba's supreme governing body, the Council of State.  EPA/ALEJANDRO ERNESTO

Le chancelier cubain Bruno Rodríguez Parrilla a émis  des déclarations au siège du Ministère des Affaires étrangères (MINREX), sur la décision récente des États-Unis de retirer le personnel diplomatique de son ambassade à La Havane.

Le chancelier cubain a commencé la conférence de presse en exprimant des condoléances profondes aux familles des victimes et au peuple américain par l’attaque le dimanche dernier, à Las Vegas.

Le 29 septembre 2017, le secrétaire d’État des États-Unis, Rex Tillerson, a annoncé la décision de réduire significativement le personnel diplomatique de son ambassade à La Havane et de retirer leurs familles, à cause « des attaques » contre des fonctionnaires du gouvernement américain à Cuba, qui ont affecté leur santé.

Le 3 octobre 2017, le gouvernement américain a décidé que 15 diplomates de l’ambassade de Cuba à Washington devraient quitter le territoire des États-Unis.

Le Ministère des Affaires étrangères dénonce énergiquement cette décision infondée et inacceptable, ainsi que le prétexte utilisé pour la justifier qui est d’affirmer que le gouvernement de Cuba n’avait pas adopté les mesures nécessaires pour prévenir les attaques.

Lors de la réunion avec le secrétaire d’État Rex Tillerson, Bruno Rodríguez a demandé de ne pas prendre de décisions irréfléchies et il a réitéré la volonté de Cuba de coopérer à l’éclaircissement des faits.

Le Chancelier cubain a rappelé que Cuba a été victime dans le passé d’attaques contre son personnel diplomatique, cependant elle respecte la Convention de Vienne sur des relations diplomatiques de 1961.

Comme le Ministère l’a informé le 9 août dernier, depuis que l’Ambassade et le Département d’État des États-Unis annonçait, le 17 février 2017, les incidents présumés contre des diplomates de ce siège et leurs familles depuis novembre 2016, les autorités cubaines ont pris cette situation avec un grand sérieux et professionnalisme pour l’éclairer et elles ont commencé une enquête exhaustive et prioritaire à la demande du plus haut niveau du Gouvernement.

Cuba a renforcé les mesures de protection des diplomates américains, de leurs familles et résidences ; on a créé de nouveaux canaux de communication directe entre l’ambassade et le Département de sécurité diplomatique, et on a constitué un comité d’experts pour l’analyse intégrale des faits, composé d’autorités policières, médicaux et scientifiques.

Les autorités cubaines ont adressé aux États-Unis des demandes d’information dans le cadre du dossier d’enquête. À ce jour, elles n’ont pas pu accéder aux personnes concernées ou aux médecins qui ont les examinées, de sorte qu’elles ne disposent pas de sources primaires d’information.

Bruno Rogríguez a souligné que jusqu’à maintenant, il n’existe aucune évidence sur les causes et les origines des troubles de santé rapportés par des diplomates américains et leurs familles.

Après avoir catégoriquement nié toute responsabilité du gouvernement cubain sur ces faits, le Ministère des Affaires étrangères réaffirme, encore une fois, que Cuba n’a jamais perpétré, ni perpétrera jamais, d’attaques d’aucune sorte contre les diplomates et leurs familles.

Le Ministère réaffirme la disposition de Cuba à coopérer, avec l’objectif de faire la lumière sur cette affaire.

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