Cuba : le français CGG accusé d’avoir violé l’embargo sur Cuba

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Le groupe français d’extraction pétrolière CGG a versé plus d’un demi-million de dollars aux Etats-Unis afin de solder des poursuites pour de possibles violations de l’embargo imposé à Cuba, ont annoncé les autorités américaines lundi.

CGG et ses filiales ont accepté de verser 614.250 dollars pour avoir imprudemment ignoré les restrictions économiques imposées par les Etats-Unis à la grande île, selon un communiqué du Trésor américain qui affirme toutefois que les violations constatées étaient mineures.

La première d’entre elles remonte à septembre 2010 quand Veritas Geoservices, une filiale vénézuélienne de CGG Etats-Unis, a mené des sondages sismiques à Cuba pour le compte d’une société cubaine, indique le communiqué.

Entre décembre 2010 et février 2011, CGG aurait également exporté des marchandises américaines sur des navires qui se trouvaient dans les eaux territoriales cubaines.

CGG France était informé de la source des violations présumées parce qu’il savait où les navires étaient localisés et connaissait la provenance des marchandises, écrit le Trésor dans son communiqué.

Le groupe n’a pu être joint par l’AFP dans l’immédiat.

En vigueur depuis 1962, l’embargo économique imposé par les Etats-Unis à Cuba a été récemment allégé à la faveur du rapprochement historique amorcé entre les deux pays depuis décembre 2014.

Pour avoir enfreint plusieurs embargos américains, dont celui sur Cuba, la banque française BNP Paribas avait accepté en juin 2014 de verser une amende record de 8,9 milliards de dollars aux Etats-Unis.

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