La sexologue cubaine, Mariela Castro, a dénoncé à l’Organisation des Nations Unies pour l’impact de l’embargo économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à la nation des Caraïbes dans leurs efforts pour prévenir et lutter contre le VIH/SIDA.
Selon l’agence Prensa Latina, la directrice du Centre national d’éducation sexuelle de Cuba a déclaré que le blocus actuel qui dure depuis plus de la moitié d’un siècle est coûteux et empêche les actions de la plus grande des Antilles contre l’épidémie.
«Nous ne nous arrêterons pas, mais on ne peut pas ignorer le blocus au moment de présenter nos aspirations pour atteindre l’objectif international de vaincre la maladie d’ici 2030, » a déclaré le membre de la délégation de l’île lors d’une réunion de haut niveau sur le VIH/sida, qui a eu lieu aujourd’hui par l’Assemblée générale de l’ONU.
Mariela Castro a demandé que les États membres de l’organisation et du système des Nations Unies revendiquent davantage l’élimination des sanctions unilatérales américaines, en pleine application malgré la restauration l’année dernière des relations diplomatiques entre La Havane et Washington.
La sexologue a également mentionné le défi que doit affronter Cuba pour son classement comme pays à revenu intermédiaire, ce qui signifie moins de fonds pour l’aide.
Nous avons des résultats dans la lutte contre le VIH / SIDA qui sont considérés comme exemplaires pour la communauté internationale, mais nous avons la possibilité d’aller plus loin, a-t-elle souligné.
En ce qui concerne le forum qui durera trois jours à partir de mercredi, Mariela Castro a rappelé l’appel des Nations Unies pour tous les gouvernements à renforcer leur engagement en faveur de l’élimination de l’épidémie.
