Le commandant Hugo Chavez n’a pas seulement représenté une politique de défense de la souveraineté pétrolière au Venezuela, il a aussi donné une nouvelle vie aux organisations des pays exportateurs de pétrole. « L’Opep agonisait littéralement », a déclaré Ali Rodriguez Araque, ambassadeur du Venezuela à Cuba, à l’ouverture du concert de solidarité avec le Venezuela, organisé au pied du Grand escalier de l’Université de La Havane.
Le diplomate a rappelé que le discours de lutte du commandant Chavez contre l’impérialisme pétrolier était aussi clair qu’énergique. « Les États-Unis ne pouvaient pas pardonner au Venezuela et à Hugo Chavez d’avoir mis en œuvre cette politique internationale en alliance avec d’autres pays, dans le cadre économique, signalant également que « depuis l’empire, des complots en tout genre ont été organisés afin de créer des situations délicates visant à compromettre la paix au Venezuela ».
« À chacune de ces tentatives, le peuple vénézuélien a fait bloc autour de la Force armée nationale vénézuélienne, et elles ont été avortées ; il les a vaincues et il continue de les mettre en échec sous la conduite du président Nicolas Maduro », a-t-il affirmé.
Après avoir remercié le peuple cubain, Fidel et Raul pour leur « extraordinaire solidarité » envers le peuple vénézuélien, il a affirmé que les relations entre nos deux pays ne cessent de se renforcer, en dépit des distorsions grossières de médias impériaux et de leurs laquais vénézuéliens
L’ambassadeur vénézuélien a insisté sur la « vocation de paix » de son pays, et il réaffirmé que le Venezuela ne représente aucun danger pour une superpuissance comme les États-Unis. « Le danger, c’est l’exemple que donne le Venezuela dans la défense inconditionnelle de sa souveraineté, et particulièrement de son exercice inconditionnel sur la propriété de ses ressources naturelles ».
Ali Rodriguez a signalé que, outre l’unité populaire vénézuélienne, le Venezuela peut compter sur la solidarité des peuples du monde. « Entre hier et aujourd’hui, des manifestations de soutien nous sont parvenues des lieux les plus éloignés du monde, d’Europe et de Notre Amérique : nous ne sommes pas seuls. », a-t-il déclaré.
L’ambassadeur a averti que l’impérialisme ne doit pas nourrir l’illusion qu’il pourra briser la paix du Venezuela et faire reculer les innombrables réussites du peuple. « Le Venezuela compte sur le soutien du monde ; il n’est pas seul dans sa bataille contre l’impérialisme. »
L’allocution de l’ambassadeur, qui précédait un concert au pied du Grand escalier de l’Université de La Havane, a rassemblé des milliers de Cubains venus apporter leur soutien inconditionnel au Venezuela face aux agressions des États-Unis.
Les hymnes nationaux cubain et vénézuélien – un enregistrement de l’hymne chanté par le commandant Hugo Chavez durant la clôture de la campagne présidentielle de 2012 –, ont marqué le début d’une soirée de réaffirmation révolutionnaire.
Au nom des milliers de jeunes présents au concert, Yosvani Montano, président de la FEU, a affirmé : « Sous le regard de l’Alma Mater, nous chantons pour la paix et la libre détermination des peuples de Notre Amérique. À l’heure où l’on porte atteinte à la Révolution bolivarienne, a-t-il ajouté, nous venons réaffirmer notre soutien inconditionnel envers le peuple et le gouvernement vénézuéliens ».
Il a rappelé qu’il y a 137 ans, Antonio Maceo fit un serment devant la Patrie qui ouvrit la porte à l’avenir de la nation, à travers la Protestation de Baragua. C’est pourquoi, aujourd’hui Cuba se lève avec le Venezuela et le fait pour toujours. Son « Levons-nous ! », souleva un écho immense de soutien à notre Grande Patrie.
Au nom des Cinq Héros Cubains, René Gonzalez a rappelé que le 17 décembre le monde entier s’était éveillé plus juste, car l’Empire avait reconnu qu’il ne pouvait pas faire plier un peuple comme le nôtre.
Cependant, malgré les manifestations de joie, a-t-il dit, « nous avons toujours eu présents à l’esprit l’enseignement du Che : on ne peut pas faire confiance à l’impérialisme, ne serait-ce qu’un millimètre. »
Le concert était animé par les chanteurs Raul Torres, Pepe Ordaz, Marta Campos, Adrian Berazain, Patricio Amaro, le groupe Moncada, le jazz Band de l’École nationale d’art, ainsi que les chanteuses Anny Garcés et Tammy Lopez.
Étaient également présents, Mercedes Lopez Acea, membre du Bureau politique et Première secrétaire du Parti à La Havane; José Ramon Balaguer, membre du secrétariat du Parti ; Roberto Montesinos, responsable du Département du Comité central ; Abel Prieto, conseiller du président cubain ; Julian Gonzalez, ministre de la Culture, les Héros cubains Gerardo Hernandez, Ramon Labañino et Antonio Guerrero, ainsi que des représentants du corps diplomatique.
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