Cuba s’engage dans les plans et les objectifs de la FAO

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Cuba a ratifié son engagement dans la mise en œuvre du Plan d’action pour la sécurité alimentaire, la nutrition et l’éradication de la faim et de la pauvreté pour 2025 pendant la réunion générale de la FAO qui a lieu à Mexico du 29 février au 3 mars 2016

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MEXIQUE.– Cuba a ratifié son engagement dans la mise en œuvre du Plan d’action pour la sécurité alimentaire, la nutrition et l’éradication de la faim et de la pauvreté pour 2025 pendant la réunion générale de la FAO qui a lieu à Mexico du 29 février au 3 mars 2016.

Cet engagement a été déclaré par le vice-ministre cubain de l’Agriculture, José Miguel Rodriguez, chef de la délégation de l’Île à la 34e Conférence de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

« Cuba fournit les efforts et les programmes développés afin de garantir la production des aliments dans l’Île, ce qui nous a placé à l’avant-garde de l’accomplissement anticipé de l’objectif fixé par le 1er Sommet mondial de l’alimentation », a-t-il déclaré.

Il a rappelé que le directeur de la FAO a reconnu en 2015 que Cuba est parmi les 16 pays qui enregistrent les meilleurs résultats pour la réduction de la faim.

« Ces résultats s’opposent à la politique du blocus économique, financier et commercial des États-Unis qui nous oblige à acheter des aliments dans des pays éloignés et bien souvent beaucoup plus chers », a-t-il ajouté.

« Il existe un effort des producteurs cubains et l’engagement de réduire la facture en aliments de plus de 2 milliards de dollars pour garantir la sécurité alimentaire », a t-il dit.

Il a déclaré que l’industrie nationale travaille à la production de système d’irrigation. Elle fait également des progrès dans la production de légumes avec des produits bios et dans l’élevage avec l’élaboration de vaccins et d’antibiotiques.

« Le gouvernement attribue des ressources pour tout cela », a-t-il déclaré.

Rodriguez a signalé par ailleurs qu’un des thèmes qui a conduit Cuba à participer à la Conférence est la domiciliation du bureau de la FAO à Cuba, avant ses ajustements économiques aux Nations unies.

« Nous avons expliqué tout ce que nous faisons, que nous sommes une Île qui importe des produits alimentaires et qui de plus est l’unique pays qui souffre d’un blocus de plus de 50 ans imposé par les États-Unis et nous avons précisé que nous avons besoin de connaissances et de transfert de technologie de la FAO pour continuer à progresser ». a-t-il ajouté.

Il a également indiqué que Cuba est située dans une zone géographique la plus affectée par les phénomènes naturels associés au changement climatique avec plus de 200 désastres en trois ans.

« À Cuba par exemple, la campagne de semis pendant l’hiver de cette année a été endommagée par de fortes pluies dans le centre du pays, avec des dégâts aux cultures de pommes de terre, de tomates et de tabac », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, l’Est du pays fait face à la sécheresse ce qui suppose que la FAO doit prendre en compte ces particularités et les efforts que Cuba a fournis pour la production des produits et la sécurité alimentaire, a-t-il conclu. (Rédaction Granma International)

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