L’association française de solidarité Cuba Linda appelle l’assemblée générale des nations unies, à voter pour la résolution que présentera Cuba le 6 novembre prochain, une fois de plus contre le blocus génocidaire imposé à l’île par les États-Unis.
Pourquoi dit-on que c’est un blocage génocidaire ? Parce qu’il impacte gravement le peuple cubain, les enfants, les personnes âgées, le secteur de la santé en empêchant l’acheminement de médicaments, des instruments médicaux et de nombreux autres secteurs et produits indispensables à la population cubaine. Ces derniers mois, avec l’application de l’extra territorialité de l’article 3 de la loi Helms Burton, l’administration Trump tente s’étrangler l’île en empêchant le carburant d’arriver, essayant ainsi de bloquer le transport et l’énergie.
Nous savons que Cuba n’est pas seule et qu’une fois de plus les pays vont voter contre le blocus à la quasi-unanimité à l’exception du bourreau et de son roquet sioniste et peut-être cette année sa marionnette Bolsonaro.
Mais nous pensons aussi que le véritable problème est, qu’en dépit du vote, les États-Unis puissent maintenir le blocus de plus en plus criminel. Cuba Linda demande donc à l’Organisation des Nations Unies de se doter des moyens juridiques pour obliger les États-Unis à respecter les principes de sa charte ainsi que les décisions de l’Assemblée générale et pour neutraliser l’extraterritorialité du blocus.
Nous demandons au gouvernement français et à l’Union européenne d’appliquer les décisions votées le 22 novembre 96 par le parlement européen pour protéger les entreprises et les banques françaises et européennes qui souhaitent développer des relations économiques et commerciales avec Cuba.
Enfin, le mouvement de solidarité avec Cuba doit s’unir au niveau mondial pour mener une campagne efficiente contre le blocus et mettre fin à ce honteux abus de pouvoir de l’empire. Dans cet objectif, l’association Cuba Linda sera présente lors de la rencontre anti-impérialiste de La Havane en novembre prochain.
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